Youssra, 25 ans, a récemment fondé Mea Huna, le premier patch anti-auréole et anti odeur. Sensibilisée à l’entrepreneuriat lors d’un de nos camps de l’innovation, puis membre de l’équipe Dreamakers pendant trois ans, elle relate de l’importance de connaitre une expérience entreprenante durant sa scolarité.
Il y a quelques années, Youssra avait participé à l’un de nos camps de l’innovation, à Dunkerque. Plus tard, elle rejoint nos équipes en alternance pendant son master de commerce, spécialité entrepreneuriat. Après avoir accompagné tous ces jeunes dans le lancement de leur projet au sein de leur établissement pendant trois années, elle s’est dit « pourquoi pas moi ? » Ainsi, il y a maintenant un an, elle a décidé de lancer son propre projet entrepreneurial. « C’est un rythme de vie qui n’est pas facile, mais qui est tellement beau. Chaque journée est un nouveau challenge à relever », nous explique t-elle.
Attachée à la cause du cancer du sein, elle se rend compte qu’aucune alternative n’est proposée aux traditionnels anti-transpirants alors que ceux-ci sont truffés de produits chimiques. Elle décide donc de créer elle-même cette alternative. Elle se rend à Malte, là où elle a quelques contacts, afin de lancer la fabrication d’un prototype et trouver d’éventuels partenaires. C’est là-bas qu’est né Mea Huna, le premier patch sain, anti-auréole et anti-odeur. Un produit qui se place directement sur le vêtement, sous l’aisselle.
Aujourd’hui, Mea Huna est en pleine campagne de lancement sur la plateforme Ulule, et ce jusqu’au 10 octobre. C’est la concrétisation de plus d’une année de travail pour Youssra.
Selon elle, bénéficier d’une expérience entreprenante au cours de sa scolarité est essentiel : « Le fait d’avoir une expérience comme celles proposées par Dreamakers dans sa scolarité, je trouve ça très enrichissant. Découvrir l’entrepreneuriat, trouver une idée et travailler autour de celle-ci, ça donne envie de croire en soit, d’essayer. Je suis persuadée que plus tard, cette expérience repassera dans la tête de ces jeunes, qui se diront : « est-ce que j’en serais pas capable dans la vraie vie ? » Et ça c’est génial ».